Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !
Charles Baudelaire
(Les Fleurs du Mal)
Commentaires
triste souvenir de ceux qui partent, de tout coeur avec toi bisous, ainsi va la vie le bateau coule p'titeannick
Ptit bonjour,beaudelaire a souvent des ècrits tristes.bn apm à toi,bizz.
Ptit bonjour,beaudelaire a souvent des ècrits tristes.bn apm à toi,bizz.
bonjour et bonne semaine ma piote a moi pas grave si tu ne peux pas passer te sais pour moi les blog c est note obligationne merci
bisouxxx tendresse.
hello belle Princesse,
très beau texte agréable à lire. Merci ma jolie.
Je te souhaite une douce nuit et un agréable mardi.
Je t'embrasse
Cricri
Bonjour Princesse,
l'appel du large est toujours là, c'est un magnifique poème.
J'espère que tu a tout ce qu'il faut pour te soulager il m'arrive d'être coincé c'est pas drôle après le kiné prend le relais.
Je te souhaite du soulagement et une bonne fin de journée.
Gros bisous tendresse Nanou qui pense fort à toi
Cliquez ici pour voir mon image