Cela fait maintenant neuf ans
Que j'ai pris la clef des champs
J'ai pour moi les quatre jeudis
Depuis que je suis retraité
Je n'ai pas assez de journées
Jamais je n'ai autant écrit
Je suis un homme de papier
La poésie m'a repris tout entier
Printemps, été, automne, hiver
Je n'écris plus qu'en vers
Certains disent que j'ai du génie
Je les soupçonne de flagorner
Partout dans mes cahiers
J'écris c'est comme un prurit
Des quatrains ou des petits lais
Qui ne sont pas toujours laids
Dans ce monde ou tout est technique
Il n'y a plus rien de mystique
Pour oublier tout nos malheurs
Il faut garder un peu de mystère
L'important c'est l'imaginaire
C'est mieux qu'un ordinateur
J'avais pourtant dit c'est fini
Mais la poésie c'est la vie
Moi le poète sans patrie
Je suis libre et j'écris
Pour oublier tous mes tourments
Tout seul au milieu de mes livres
Il faut que je pense à vivre
Un peu beaucoup passionnément
J'écris pour combler mes envies
Et donner un sens à ma vie
Arsène Maulavé
Commentaires
bonjour ma piote a moi ton billet ben jme vois de dans car une journée sans écrire pour moi serait pire k une journée sans dire le moindre mot tu comprends ce que je veux te dire princesse
un bezoin fort pour moi jne peux pas être autrement
ben vu ton dernier com chez moi ou tu me disais que mercredi c etais le machin truk de ki je sais rire jm attendais a du champagneeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee et kelkes rondelles d andouilles moi bon je file gros bisouxxx ma piote a moi ke j adore merci et embrasse de tout cœur pour moi ki te sais en ce jours ki est le siens toutes mes meilleurs pensées du cœur de moi et mes bons souhaites merci
Bonsoir Princesse !
Joli texte qui doit toucher particulièrement les écrivains en herbe
Pour ma part, je passe (ou perds) mon temps avec des images
pas de souci pour le mot oublié, je l'avais lu malgré son absence, j'ai du revoir ton mail après ton second courrier...
Bonne soirée !
Bisous
Jaqueline