VEF Blog

l'homme et l'oiseau

Un coureur solitaire surpris et fort intrigué,

Voit, tombé à terre un petit oiseau épuisé

Ami, lui dit l'oiseau, je viens de très très loin,

J'ai survolé les  mers et subi les embruns

J'ai dédaigné la fleur blanche, sa brillante perle d'eau,

J' n'ai pas vu la branche qui m'invitait au repos,

j'ai ignoré le nuage, son ombre et sa fraicheur,

Par orgueil, j'ai étouffé tous les cris de mon cœur,

J'ai laissé derrière moi mes compagnons, mes amis,

Devenir des oiseaux le roi était mon pari

L'oiseau harassé, mourant d'une faiblesse extrème

Aperçoit, mais bien trop tard, la chimère vaine

Le cœur gros, l'homme solitaire

Reprend sa course au petit trot

Un ultime regard en arrière

Puis, au loin, il jette son chrono...

photo prise au parc 

Tes mots se sont posés sur ma fin de journée comme un feu d'artifice

Le ciel c'est noyé de rose turquoise

Il m'a inventé des bleus, des noirs inconnus, s'est effiloché entre les branches des érables

a enveloppé de son aile lourde et sombre les mouettes blanches

avant d'enrouler tendrement l'horizon de ses doigts fins

Le ciel était prêt à tout

Il a accroché sur sa longue chemise des milliers d'étoiles et a bercé mes yeux lavés par l'immense présence de tes paroles...

Le ciel était prêt à tout et je lui ai accordé, tard dans la nuit, mon ame entière et confiante

Il m'a murmuré des mots que je ne comprenais pas mais qui résonnaient parfaitement

Je crois bien que le ciel, cette nuit, n'était rien d'autre que toi.....