Mon bel Avril, te revoilà
Je te guettais, si impatiente
O combien longue fut l'attente
L'hiver ne s'en finissait pas
Tu m'as manqué cruellement
De te revoir mon coeur palpite
Et dans ma joie j'oublie trop vite
De ton humeur les changements
Le temps dépend de ta faveur,
je dois encore m'y résoudre
Il se peut bien que tu soupoudres
De neige les premières fleurs
Mais deul m'importe ton retour
Mon bel Avril, mon doux complice,
Puisqu'en dépit de tes caprices
ISABELL CALLIS-SABOT